Différents projets immobiliers de luxe sont en cours de construction ou verront probablement le jour dans
le futur. Des projets comme le projet « Terra Nostra » dans le quartier de Merbraine, 5 immeubles pour
83 appartements. Ou encore le projet de résidence-services au Pont Courbe qui totaliserait 120
appartements pour seniors. “Ces projets ne sont pas en phase avec les besoins en logements
accessibles des Brainois.” dénonce Alexis Mathieu, le responsable du PTB Braine L’Alleud.
Une politique anti-sociale
“Pour la majorité communale MR, la commune est un grand Monopoly.” déclare le représentant du PTB.
En donnant carte blanche aux promoteurs immobiliers d’appartements de haut standing, le but du jeu,
pour la commune, est d’attirer des personnes à haute capacité contributive (fiscalement parlant).
“Or Braine L’alleud, ce sont des milliers de travailleurs, de pensionnés et de jeunes. Mais avec cette
politique, ils sont de facto écartés de ces nouveaux logements. En clair, le message du bourgmestre :
soit vous avez les moyens soit vous quittez Braine.” rajoute Alexis Mathieu.
Une hausse des prix conséquentes
Entre 2018 et 2019, il y a eu une augmentation de 17,4% et encore en 2020, une augmentation de
20,4%. Le prix médian d’un appartement atteint maintenant 324.000 euros. “Quelle jeune famille peut se payer un appartement à ce prix-là ?” s’interroge le responsable local.
Une politique du logement qui répond aux besoins des Brainois
“Alors qu’il y a environ 410 personnes dans l’attente d’un logement social, la commune fait la sourde oreille. Trop peu de logements sociaux sont construits ou rénovés.” avance Alexis Mathieu. En
conséquence, la commune paye chaque année une amende à la Région wallonne car elle ne compte,
en 2019, environ que 3% de logements publics au lieu des 10% demandés.
“Au PTB, nous voulons que Braine L’Alleud reste accessible aux travailleurs, aux pensionnés et aux
jeunes qui veulent s’y loger. C’est pourquoi, nous avançons deux solutions :
Premièrement que la majorité communale investisse davantage pour construire et/ou rénover plus de
logements publics ;
Deuxièmement que la commune impose, sous forme de charge urbanistique, aux promoteurs
immobiliers d’avoir 30% de logements sociaux dans leurs projets immobiliers.
Concrètement, pour le projet “Terra Nostra”, la commune obtiendrait 27 logements publics sans que cela
lui coûte 1€.” précise Alexis Mathieu.