La direction de la SNCB vient d’annoncer la suppression de 44 guichets, dont celui de la gare de Wavre. Une gifle pour les usagers et les cheminots », estiment Maria Vindevoghel, députée fédérale du PTB et André Van Deuren, président du PTB Wavre.
Wavre est une ville de 35 000 habitants et la capitale du Brabant wallon. "En 2017, la SNCB avait déjà réduit les heures d'ouverture du guichet. La commune n'avait rien fait contre cette décision. Et maintenant, il n'y aura plus de guichet du tout." dénonce le président local du PTB. 
"En plus, dans la province, les gares de Rixensart, La Hulpe et Waterloo sont aussi touchées par la fermeture. Or ces 4 gares sont toutes des gares du futur RER. La SNCB n'a pas de vision claire à long terme!" ajoute la députée fédérale.
Pour le PTB, le maintien de ses guichets est totalement justifié. C'est dans ce cadre que le groupe local a mené une première action devant la gare de Wavre. "Il n'a pas été difficile de trouver des voyageurs qui s'opposent à cette fermeture", relate André Van Deuren. "Notamment une personne âgée qui explique que sans le guichet, elle est incapable de prendre un billet". Le PTB ne compte pas en rester là et annonce déjà préparer de prochaines actions munies d'une pétition.
« Les 4 gares de la province qui n'auront plus de guichets représentent des milliers de voyageurs par semaine. Les guichets restent importants pour servir les usagers plus âgés et ceux qui ne sont pas nés un smartphone dans la main. Une présence dans les gares, c’est aussi plus de sécurité." défend Maria Vindevoghel.
La Ville de Wavre veut être la première commune wallonne à mettre en place un "point mob". C'est un lieu où sont regroupés différents types de transports (train, bus, vélos et voitures partagés...) ainsi que des services pour faciliter la vie des voyageurs (casiers, bornes de recharges...).
"C'est une bonne idée mais qui n'a aucun sens s'il n'y a plus de guichet dans la gare. Pourquoi ne pas collaborer avec la SNCB pour transformer le guichet en point d’information sur toute la mobilité douce ?" interroge André Van Deuren.
